La semaine dernière, des milliers de pèlerins ainsi que des membres du clergé du monde entier, se sont réunis dans le quartier chrétien de la vieille ville de Jérusalem afin de découvrir la restauration du tombeau de Jésus et du Saint-Sépulcre. La précédente rénovation du lieu le plus saint du christianisme datait de l’année 1810. Le coût de ces travaux s’étant élevé à 3,5 millions de dollars a été assuré par les collectes de fonds auprès des fidèles. Ainsi, les représentant de trois églises, Théophile III le Patriarche grec, François Patton le Custode de la Terre Sainte et Nouhran Manougian le Patriarche apostolique arménien, ont assurés la quête au sein de leurs églises.
Après neuf mois de travail d’une équipe de 50 experts de l’Université Technique d’Athènes à détailler l’édicule situé au dessus du tombeau de Jésus, il a été révélé lors d’une cérémonie solennelle.
Durant son allocution, le père franciscain François Patton, Custode de la Terre-Sainte, a souligné la « coïncidence providentielle » que cette année de restauration de l’édicule, toutes les congrégations chrétiennes ont célébrés Pâques à la même date. Mais aussi que c’est autour du tombeau du Christ et du Saint-Sépulcre que l’ensemble des églises consolident leurs relations.
Le Patriarche arménien, Nourhan Manougian, a mentionné les trois autres congrégations présentent dans l’église – les orthodoxes assyriens, éthiopiens et coptes. Il a aussi demandé à ce que les églises anglicane et orthodoxe russe puissent célébrer leur liturgie devant l’édicule, une fois par ans, après Pâques.
Le Patriarche grec, Théophile III s’est exprimer en précisant : « Depuis deux siècles, c’est la première fois que l’édicule sacré a été restauré. Ça n’est pas seulement un cadeau pour la Terre-Sainte, mais pour le monde entier. »