La pisciculture en Israël a débuté dans le Nord du pays. Au début des années 1950, la production était principalement dominée par l’élevage de carpes, un poisson traditionnellement cuisiné pour le repas de Shabbat. Au cours des décennies suivantes, des étangs artificiels ont été construits dans les zones côtières ainsi qu’aux alentours du lac de Tibériade, ce qui a permis aux pisciculteurs d’augmenter la production et de diversifier l’élevage des espèces selon les demandes des clients.
Bien qu’une large proportion des poissons élevés aujourd’hui soient du tilapia ou de la carpe, l’industrie piscicole s’est développée et l’on y trouve aussi diverses espèces de mulets, de la dorade, du bar et de la truite. Il existe aussi une demande pour les poissons d’aquariophilie tels que les carpes koï, les poissons rouges et bien d’autres espèces. La plupart de ces poissons sont destinés à l’exportation dans le monde entier, ce qui fait d’Israël l’un des principaux fournisseurs de poissons de haute gamme.
Lorsque qu’il est devenu clair qu’Israël importait un grand pourcentage des poissons pour sa consommation, une idée révolutionnaire a fait son apparition afin d’augmenter la production, élever des poissons dans le Sud du pays. Dans cette région désertique, les prix des terrains étaient particulièrement bas et l’on recherchait à développer les industries de hautes technologies afin de développer l’économie et d’augmenter les offres d’emploi dans le désert du Néguev.
La pisciculture en eau saumâtre dans le désert a été un véritable succès. Elle est devenue une solution pour fournir rapidement des protéines aux populations du monde entier et particulièrement dans les pays en développement.